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ALEXANDRE LE GRAND
Alexandre III de Macédoine, connu sous le nom d'Alexandre le grand
Né dans l'automne de l'année 356 av J.CAlexandre est la plus puissante personnalité dont cette histoire ait conservé le souvenir. Il était fils de Philippe II, roi de Macédoine et d'Olympias....
Dès son enfance nous trouvons chez Alexandre des traits du caractère de son père et de sa mère : il interroge un ambassadeur perse sur son empire, sur les mœurs, les usages, l'organisation, l'étonnant par la précision de ses questions , il se fait raconter l'histoire de la Macédoine, les hontes de l'invasion perse, les sanctuaires et les tombeaux violés, mais en même temps il est préoccupé de la légende de Bacchos Dyonisos.
Conquérant mythique de l'inde, il dompte le cheval Bucéphale que nul n'osait approcher, sa lecture favorite est Homère, son idéal Achille, dont il se vantait de descendre (par sa mère, fille des rois d'Épire) il a son Patrocle, Hephaestion, un ami d'enfance…
À partir de 345, il eut pour maître Aristote,
l'esprit le plus encyclopédique de l'Antiquité, observateur
et rationaliste profond, très préoccupé de politique.
Son influence sur Alexandre fut peut-être le salut de cette âme passionnée ; il lui inspira le mépris de la volupté,
donna à son expansion et à sa force indisciplinée
la mesure et la profondeur, l'esprit pratique et positif capable de mesurer
l'obstacle qui sépare de l'idéal rêvé.
En 334 av JC, Laissant le gouvernement de la Macédoine et la surveillance des cités Grecques à Antipater avec 12,000 fantassins et 1500 cavaliers , il traverse l'Heliospont avec environ 35.000 hommes.Alexandre entreprend la conquête de l'empire Perse. Son but
est d'abord, de contrôler les côtes de la Méditerranée........
En 333 av JC à Issos, Alexandre bat la grande armée commandée par
Darius
En 333 av JC à Issos, Alexandre bat la grande armée commandée par
Darius venu lui-même
avec 30,000 mercenaires grecs, une masse innombrable
de fantassins, une immense cavalerie…
Darius
Les navires
Hydre ; symbolisant les guerres
Les guerres
La cavalerie
Âgé de trente-deux ans, il meurt à Babylone, sûrement empoisonné, en juin 323 av. J.-C.
<<Je vais mourir seul
Dans ce feu qui me ronge,
Sans épée, ni cheval,
Sans ami, ni bataille,
Et je te demande d'avoir pitié de moi,
Car je suis celui qui n'a jamais pu se rassasier,
Je suis l'homme qui ne possède rien
Qu'un souvenir de conquêtes.
Je suis l'homme qui a arpenté la terre entière
Sans jamais parvenir à s'arrêter.
Je suis celui qui n'a pas osé suivre jusqu'au bout le tigre bleu de l'Euphrate.
J'ai failli.
Je l'ai laissé disparaître au loin
Et depuis je n'ai fait qu'agoniser.
À l'instant de mourir,
Je pleure sur toutes ces terres que je n'ai pas eu le temps de voir.
Je pleure sur le Gange
lointain de mon désir.
Il ne reste plus rien.
Malgré les trésors de Babylone,
Malgré toutes ces victoires,
Je me présente à toi, nu comme au sortir de ma mère.
Pleure sur moi, sur l'homme assoiffé.
Je ne vais plus courir,
Je ne vais plus combattre,
Je serai bientôt l'une de ces millions d'ombres qui se mêlent et
s'entrecroisent dans tes souterrains sans lumière.
Mais mon âme, longtemps encore, sera secouée du souffle du cheval.
Pleure sur moi,
Je suis l'homme qui meurt
Et disparaît avec sa soif. >>
Pièce de Laurent Gaudé
Miniature 30/25 cm
Illustration ; J.C Riera Carrosi Colombani.
Photo cavalier
Mikeartphotography
**********
Pour en savoir plus sur ALEXANDRE voir le site :/
http://www.cosmovisions.com/AlexandreGrand.htm
GOOGLE
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Dans ce feu qui me ronge,
Sans épée, ni cheval,
Sans ami, ni bataille,
Et je te demande d'avoir pitié de moi,
Car je suis celui qui n'a jamais pu se rassasier,
Je suis l'homme qui ne possède rien
Qu'un souvenir de conquêtes.
Je suis l'homme qui a arpenté la terre entière
Sans jamais parvenir à s'arrêter.
Je suis celui qui n'a pas osé suivre jusqu'au bout le tigre bleu de l'Euphrate.
J'ai failli.
Je l'ai laissé disparaître au loin
Et depuis je n'ai fait qu'agoniser.
À l'instant de mourir,
Je pleure sur toutes ces terres que je n'ai pas eu le temps de voir.
Je pleure sur le Gange
lointain de mon désir.
Il ne reste plus rien.
Malgré les trésors de Babylone,
Malgré toutes ces victoires,
Je me présente à toi, nu comme au sortir de ma mère.
Pleure sur moi, sur l'homme assoiffé.
Je ne vais plus courir,
Je ne vais plus combattre,
Je serai bientôt l'une de ces millions d'ombres qui se mêlent et
s'entrecroisent dans tes souterrains sans lumière.
Mais mon âme, longtemps encore, sera secouée du souffle du cheval.
Pleure sur moi,
Je suis l'homme qui meurt
Et disparaît avec sa soif. >>
Pièce de Laurent Gaudé
Miniature 30/25 cm
Illustration ; J.C Riera Carrosi Colombani.
Photo cavalier
Mikeartphotography
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Pour en savoir plus sur ALEXANDRE voir le site :/
http://www.cosmovisions.com/AlexandreGrand.htm
WIKIPÉDIA.
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Bonjour et chapeau !
RépondreSupprimerTrès beau tableaux de miniatures.
J'écris une Fable de Geste, intitulée... la Mort, Bucéphal.
Merci